La FESP veut créer 200 000 emplois dans les services la personne
Les services à la personne pourraient créer plus de 200.000 emplois en 2 ans grâce à un crédit d’impôt à effet immédiat au profit des particuliers employeurs de prestataires de services à la personne et ce sans surcoût pour l'état. C’est la proposition que la Fédération du service aux particuliers (FESP) avec l'intention d'influencer les candidats à la prochaine élection présidentielle.
« Ces activités de services à la personne, c’est un marché estimé entre 30 et 40 milliards d’euros. Mais les changements réglementaires ont fait un tort considérable », affirme Maxime Aiach, président de la FESP et fondateur d’Acadomia et de Shiva. Depuis 2011, du fait des altermoiements étatiques, le coût horaire pour le particulier employeur a augmenté d’environ 20 % au détriment de l'emploi déclaré.
Selon Oliver Wyman, la solution du crédit d’impôt à effet immédiat pourrait entraîner une hausse de 30 % de la demande en un an. L’idée de la FESP est que le crédit d’impôt, aujourd'hui différé puisque déduit des impôts soit désormais versé de suite par un établissement bancaire. "L’Etat se porterait garant des créances liées à l’anticipation du crédit d’impôt sans financer immédiatement l’avance de trésorerie et sans qu’elle ne pèse sur les organismes fournisseurs de services », explique Maxime Aiach. Ce dispositif permettrait entre 186.000 et 279.000 emplois en moins de deux ans ce qui profiterait aussi aux finances publiques pour plus d'un milliard d’euros selon Oliver Wyman.